Tous les écrivains le savent, la forme modifie le fond et le fond modifie la forme. Il faut des mots pour corriger les idées, et il faut des idées pour corriger les mots. C’est une même chose. « Le style sur l’idée c’est l’émail sur les dents », comme nous le dit Victor Hugo.
« Apprendre à mieux écrire ne signifie pas, nous dit Albalat, qu’on veuille enseigner à écrire aussi bien que tel ou tel grand écrivain : cela signifie qu’on peut enseigner à quelqu’un à écrire selon le maximum de talent qu’il peut donner, c’est l’aider à dégager laborieusement, efficacement, sa propre originalité. » L’on s’illusionne si l’on pense qu’être sincère et raconter avec ses mots de tous les jours suffit pour faire un bon écrit, autre qu’une lettre, une chanson, ou une petite poésie. Réussir une nouvelle, porter un roman jusqu’à son climax, demande bien plus.
Pourtant n’avons-nous pas lu :
Le style exprime la personnalité. Chacun a sa façon d’écrire, parce que chacun a sa façon de sentir.
(Goncourt.)
Rien n’est plus vrai. Voici néanmoins ce qui arrive. Vous lisez un roman et vous pensez : « Il est mal écrit ! »
Pourquoi ? Parce qu’un bon récit se résume à l’observation de la nature humaine et au souci de l’écriture. Un je ne sais quoi vous le dit. Nos grands auteurs classiques eux le savaient. Cependant, de nos jours, vous abandonnez aussi un livre sans rythme. Si le style résiste à l’usure du temps, encore lui faut-il vaincre l’ennui de tourner la page.
Tout art a sa technique. Voici donc une méthode et des conseils pratiques pour l’acquérir. J’indiquerai des directions précises — des repères, non des modèles — pour bien écrire.
Je m’appelle Olivier Lusetti, je suis éditeur, formateur et directeur littéraire, ce cours entre vos mains est un moyen pour partager mes lectures, mes recherches et mes découvertes et faire sortir de l’ombre, l’écrivain, l’auteur ou le conteur de demain que vous pouvez être.
