L'aptitude d'un collaborateur à s'inscrire dans une démarche d'intelligence collective dépend de son niveau d'autonomie et notamment de son rapport à l'autorité que Katherine Symor a illustré dans ce qu'elle nomme le cycle de dépendance
Penser, décider et agir collectivement dans une équipe nécessite que chacun se sente engagé et responsable.
Le chemin de l'intelligence collective dépendra à la fois de la forme du leadership du manager, de sa façon d'appréhender son autorité et son pouvoir vis à vis de son équipe, mais également de chaque collaborateur dans ses aptitudes à oser dire et à savoir dire
Pour développer l'autonomie de chacun de ses collaborateurs, il conviendra tout d'abord de
Comprendre les différents niveaux d'autonomie du cycle de dépendance
Chacun des 4 niveaux d'autonomie montre notre rapport à l'autorité
Chaque niveau d'autonomie est caractérisé par des comportements positifs et négatifs qu'il convient de discerner.
Le niveau d'autonomie d'un individu sera différent suivant les problématiques auxquelles il est confronté et suivant les personnes dépositaires d'une autorité
Avant d'accompagner la montée en autonomie, il conviendra de savoir d'où le collaborateur part
L'autonomie passe par toutes les étapes, qui peuvent être vécues différemment dans la relation manager/collaborateur suivant l'importance des comportements positifs par rapport aux négatifs
Accompagner le développement de l'autonomie de son équipe c'est faciliter, pour chaque collaborateur, le passage :
De la dépendance à la contre-dépendance
De la contre dépendance à l'indépendance
De l'indépendance à l'interdépendance
Pour cela le manager devra
actionner les bons leviers
avoir la posture adaptée (haute ou basse suivant les situations)
appréhender les peurs de chaque collaborateur
la peur de déplaire
la peur de l'échec
les aider à dépasser ces peurs